22 décembre 2005

Cet après-midi est un grand jour. J'ai enfin pris possession de ma nouvelle mobylette. En fait, il a fallu que l'on fasse intervenir les enfants derrière l'IRD pour la remettre en état, mais, au final, elle est de nouveau sur pied. Je fais un petit tour dans la cour de l'IRD pour commencer à maîtriser la bête. Mis à part le démarrage que je ne maîtrise pas du tout, ce n'est pas si compliqué. Cependant, je trouve que ça vire assez mal. Enfin, bon, c'est mon appréciation et il faudra le temps que je m'habitue pour pouvoir en dire un peu plus. A la paillote, N. et D. se foutent de moi parce que c'est encore un peu hésitant. Je vais les rejoindre. Eux sont en pause depuis un certain temps déjà et je peux les aider à la prolonger un peu encore.

Des amis arrivent cette nuit à 2h du mat', comme souvent avec les petites compagnies pour l'Afrique. Ils vont donc veiller tous les deux pendant une bonne partie de la nuit. Ils me proposent donc de venir avec eux pour aller dans un maquis attendre une partie de la nuit. Ce sera pour moi un bon moyen de tester les maquis, ma mob pour me déplacer en grandeur nature (et pas seulement sur le chemin maison-IRD) et de passer une bonne soirée puisque je n'ai rien à faire.

Ca y est, je me suis perdu dans Ouaga. J'ai pourtant suivi le plan que m'avait fait N.. j'ai dû me tromper quelque part et maintenant, je suis complètement paumé. Heureusement que j'ai depuis hier mon portable qui refonctionne. C'est le moment de l'inaugurer. Mais qu'est-ce que c'est cher : moins d'une minute d'appel me coûte plus de 500 francs. Ici au Burkina, c'est cher quand on téléphone sur un autre opérateur mais je ne pensais pas tant que ça. Mes 1500 francs de communications représentent donc environ 2 min 30 vers les autres ou 5-6 min vers TelMob. Ce qui est super avantageux ici, ce sont les textos. Je comprends maintenant pourquoi tout le monde communique ainsi. Après un peu d'explications, je fais donc marche arrière et je les retrouve tous les deux. Pour finir, on va dans le maquis de l'aéroport parce que celui qui était prévu initialement est plein.

Heureusement qu'ils sont là tous les deux parce que je ne fais pas totalement attention aux consignes de sécurité. J'ai failli garder les glaçons dans mon verre. Or, les fiches que j'ai bien lues avant de partir - et donc bien oubliées aussi - disent bien que si l'on ne connaît pas l'origine des glaçons, c'est poubelle direct. C'est vraiment dommage dans un pays où l'eau est assez rare.

En milieu de soirée, on retrouve les autres VI. Une des leurs rentre en France pour les vacances et part à minuit. C'est assez compliqué son trajet parce qu'elle passe par Tripoli puis par Genève pour enfin arriver en France. C'est comme ça : si on prend un chemin direct, c'est assez cher. Par contre, si on fait des détours et donc des kms donc qu'on use plus de kérosène, c'est moins cher. Sauf que le confort est moindre qu'avec Air France et qu'il y a plus d'attente dans les différents aéroports.

Pour finir, je rentre à la maison vers 1h du matin. N. me donne les consignes : la nuit, on ne s'arrête pas aux feux et on fonce. S'arrêter, c'est prendre le risque de se faire rançonner. Donc, la nuit, plus de signalisation. De même qu'on peut conduire en état d'ivresse : il n'y a pas d'alcootest. Je vais donc rechercher ma mob dans le parking. Ici, le système est assez sympa : le parking, c'est 50 francs quelque soit le temps reste. en plus, on est sûr que la mob ne sera pas volée, même sans cadenas. J'ai toujours mon démarrage qui est un peu foireux : je perds l'équilibre et je tombe sur la mob d'à côté. Il faut vraiment que je trouve le truc parce que c'est quand même super gênant.

J'arrive à la maison. C'est tout de même agréable d'avoir quelqu'un qui vous attend et veille sur la maison en votre absence. Ce cher Abl. veille et quand j'arrive, il m'ouvre la porte du garage pour que je rentre mon véhicule. J'en profite pour lui parler un peu : comme il n'est là que la nuit, je le connais beaucoup moins bien qu'Is. . Pourtant, il est lui aussi très sympathique et serviable. Et toujours attaché à son << Bonsoir Patron >>.



04/02/2006
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