Safari à Nazinga

Pourquoi aller ailleurs alors qu'on a tout près de chez soi. Il est vrai que l'herbe est plus verte dans le pré du voisin - surtout si l'on est en saison sèche - mais souvent il n'y a peu à faire pour s'offrir aisément ce qu'on cherche à avoir difficilement autre part.

Beau principe théorique dont nous avons jugé la pertinence et mis en pratique un week-end d'avril (ce qui commence, j'en suis conscient à dater...) : Pourquoi aller faire des safari-photo au Kenya alors que tous les éléments sont réunis au Burkina pour réaliser pratiquement la même chose ?

Contemplation du paysageCertes, ici on ne possède pas les girafes ni de lions et chez nous la savane semble un peu moins exotique que là-bas quoique... il est possible de trouver des beaux points de vue qui s'étendent à perte de vue - le Burkina Faso, c'est plat :-) - et qui sont très reposants à regarder. Car c'est tout de même cela le véritable but de notre voyage : quitter un peu Ouagadougou, se dépayser en voyant des animaux sauvages (et féroces ;-) ) et se reposer.

Le mois d'avril, c'est en effet une période éprouvante ici. Il est bien loin le printemps rafraîchissant avec les petites bouffées d'air chaud pour dorloter les jolis bourgeons naissants de mes souvenirs de France... Ici, le mois d'avril ça signifie une moyenne des températures autour de 40°C allant de 30° au plus frais jusqu'à presque 50°C au plus chaud, une atmosphère étouffante dans laquelle on s'habitue à ne plus faire attention à la sueur et les climatisations qui tournent en quasi permanence...

Sortir de Ouagadougou, même si c'est imparfait, c'est quitter un peu tout cela. Nous sommes donc partis, P., C., F. et moi pendant le week-end de la Pentecôte pour nous rendre au campement de Nazinga, tout au Sud proche de la frontière du Ghana. D'ailleurs, avril et la saison sèche en général c'est une période plutôt propice pour aller se visiter les réserves d'animaux. Certes, il y a moins de végétation à voir mais moins aussi susceptible de cacher les animaux. De plus, les points d'eau sont rares donc les animaux ont tendance à se regrouper ce qui nettement les chances de revenir bredouille.

En chemin, petit arrêt à Tiébélé pour celles qui ne l'avaient pas encore visité, puis repas à Pô et enfin entrée dans le parc. C'est assez cher mais comme on travaille au Burkina, on a droit au tarif résident et non simple visiteur.

Au programme donc sortie le soir au coucher du soleil puis nouvelle sortie le matin au lever : les animaux sont comme nous, ils préfèrent la tiédeur et retournent se cacher le reste de la journée pendant laquelle il est seulement possible de voir les éléphants se baigner. Pas grand chose à raconter, les photos parlent pour nous. Nous avons juste eu le regret de ne pas voir de hyènes dans la soirée. Au retour, arrêt technique à Koubri au relais des Bougainvilliers pour finir en beauté.

Week-end <<studieux>> donc qui permet de bien se ressourcer pour continuer à suer dans la joie et la bonne humeur :-)



12/08/2007
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