15 décembre 2005

Ceci est une partie du récit de mes << aventures >> au Burkina Faso où je suis parti travailler. Vous y trouverez mes impressions, mes expériences et mes rencontres. J'espère que ce sera un peu intéressant.

J'ai essayé de raconter les choses << sur le vif >> pour ne pas trop dénaturer par la suite.

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Veille du départ. C'est un peu ma veillée d'armes. Ma dernière soirée avant longtemps en Europe, avant ma découverte de l'Afrique. Nous sommes arrivés à Paris ce soir. Ca a été un peu plus long que prévu à cause des bouchons à la sortie de Lille et on a couru tout l'après-midi mais enfin on est là.

J'ai donné rendez-vous à mes camarades de l'ENSAE pour que je les revoie avant de partir pour l'aventure. Parce qu'après, ce sera uniquement par mél. Pendant le trajet vers Paris, An a laissé un message sur mon répondeur : il ne pourra pas venir mais il espère bien qu'il pourra m'avoir au bout du fil - c'est un peu ironique pour un portable - avant mon départ. Quant aux autres, depuis mon message à 16h, je n'ai plus de nouvelles. Pour le moment, normalement Ol., AS. et N. devraient être là.

Dans le RER, on m'appelle : c'est AS. J'apprends que le lieu de rendez-vous a changé ainsi que l'heure. Heureusement qu'elle a appelé. Cl sera également à. J'avais fait une erreur dans son adresse mél et elle n'avait pas reçu mon message. Mais les autres lui ont communiqué, cool. Dans le métro, nouveau coup de téléphone : cette fois-ci, c'est Cl. Elle veut savoir si je suis bien au courant pour le nouveau rendez-vous. Comme c'est bon, elle va s'empresser d'appeler Ol. pour qu'il n'aille pas m'attendre pour rien à Saint-Michel.

Eglise à la station Félix Faure. Personne. C'est pas très grave, je vais attendre un peu. Dans l'église, une chorale répète les chants pour la prochaine célébration. Puis voici AS qui arrive. On attend encore Cl. et Ol.. N. nous rejoindra plus tard. Et dire que c'est elle qui a demandé à changer le rendez-vous pour cette crèperie ! Cl. m'apprend que M. va passer également pour me voir. Je suis vraiment touché parce que je ne l'avais pas invité - son nom est trop difficile à écrire - et elle est quand même là. Quand tout le monde est là, on se dirige vers le restaurant. C'est plein. Le directeur nous dit que ce n'est pas possible pour 6 personnes. Tant pis. On dit qu'on n'est que 4, que les autres arriveront plus tard, quand ce sera un peu plus vide.

On commande et on attend les autres. Et voici F. qui arrive. C'est une vraie surprise. Je n'étais pas sûr que son adresse était encore valide et personne n'avait su la joindre. Elle est quand même venue. Nous sommes donc 7 pour fêter mon départ. Je suis vraiment content de revoir tout le monde. On voit ce qu'on est devenu depuis la remise des diplômes : ce n'est pas si loin - moins de 3 mois - et pourtant, je ne sais pas pour la plupart d'entre eux ce qu'il font. Certain disent qu'ils font du vent, il va peut-être falloir que j'en fasse moi aussi parce que le vent, ce n'est pas ce qui caractérise le plus l'Afrique en période sèche.

Après 3 heures ensemble, on se sépare. Il faut bien que je rentre à la maison, j'ai beaucoup de trajet à faire et il faut que je sois en forme pour demain. J'arrive à la maison à 1 heure du mat'. Un peu tard mais la soirée valait vraiment le coup.



03/02/2006
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